Taxe de séjour en Grèce

Questions juridiques et fiscales grecques
concernant les locations saisonnières. 

Taxe de séjour en Grèce: la loi sur les locations de vacances en Grèce a été modifiée à plusieurs reprises au fil des ans. La dernière modification entrera en vigueur en janvier 2025. Il y a également eu des changements en 2024, 2016 et 2013. Il semble que les politiciens adorent la modifier, mais ce n’est pas vrai. La raison de ces changements fréquents est que les locations à court terme sont populaires et qu’elles rapportent des revenus aux contribuables et au pays. Il existe également des conflits d’intérêts, qui affectent les hôteliers et ceux qui louent leurs propriétés à long terme. Le gouvernement essaie de trouver un équilibre et de s’assurer que l’argent continue de circuler. En ce qui concerne les propriétaires, les choses sont plus compliquées maintenant, car leurs obligations pour être légitimes sont différentes et dépendent de leur type de propriété, du nombre de propriétés et de nombreux autres facteurs. Il est donc impossible de couvrir tout le monde avec une seule déclaration, et copier la loi exacte ici ne fera qu’empirer les choses.

C’est pour cette raison que nous avons décidé de vous proposer un service de consultation. Si vous souhaitez savoir quelles sont vos obligations, vous pouvez nous contacter via le formulaire ci-dessous et nous organiserons un rendez-vous au moment de votre choix pour répondre à vos questions concernant les locations de courte durée et les obligations légales que vous pourriez avoir avant et pendant la location.

Notre travail est basé sur un contrat ; nous utilisons un service de projets en ligne de confiance mondiale pour exécuter et gérer des projets comme celui-ci. Le tarif est par heure de travail (en fonction de la taille et de la complexité), et votre paiement est sous séquestre jusqu’à ce que nous ayons terminé le travail. Le nombre total d’heures dépend de la taille du travail à effectuer. 

Pour avoir une idée de la complexité des choses, jetez un œil à un ancien article qui explique la loi sur la location à court terme en 2016. Il s’agit d’un excellent article écrit à l’époque par M. Batakis, comptable-technicien fiscal, qui a fait un excellent travail en simplifiant à l’extrême les choses.

Vous pouvez remplir le formulaire de contact ci-dessous.

"Airbnb Home Rent"

Introduction

Avant la mise en œuvre de l’article 111 de la loi 4446/2016, qui fixait pour la première fois les termes et conditions des locations immobilières à court terme via des plateformes numériques (Airbnb ou autres), le Parlement grec a voté en mai 2017 la Loi 4472/2017, qui apporte des modifications importantes à cet article.

La loi porte sur la détermination des zones géographiques où les restrictions en vigueur concernent la limite de location à 90 ou 60 jours (pour les îles jusqu’à 10 000 habitants). Outre la location à court terme d’un maximum de 2 propriétés par numéro de TVA, ou la limite de revenu de 12 000€ (même en cas de dépassement de 90 ou 60 jours de location au cours de l’année fiscale concernée). Jusqu’à la publication d’une décision ministérielle conjointe, aucune des restrictions susmentionnées n’existe.

Si la décision d’application est publiée, à supprimer !!!
En outre, le concept de gestionnaire immobilier est défini et il est désormais possible d’établir la liste des biens sur les plateformes numériques aux fins d’une location à court terme non seulement privée, mais aussi pour toute autre personne morale.

Définitions importantes

    1. La location à court terme est définie comme la location d’un bien immobilier conclue par le biais de plateformes numériques pour une période de temps spécifique, en particulier moins d’un an.

     

     

    1. Un gestionnaire d’immeubles locatifs à court terme est une personne physique ou morale ou toute entité juridique qui entreprend le processus d’inscription de biens immobiliers sur des plateformes numériques à des fins de location à court terme et s’occupe généralement de la location à court terme de la propriété. Un gestionnaire immobilier peut être soit le propriétaire du bien, soit un préfet, soit un usufruitier, soit un bailleur, soit un tiers.
    1. La location à court terme est définie comme la location d’un bien immobilier conclue par le biais de plateformes numériques pour une période de temps spécifique, en particulier moins d’un an.

     

     

    1. Un gestionnaire d’immeubles locatifs à court terme est une personne physique ou morale ou toute entité juridique qui entreprend le processus d’inscription de biens immobiliers sur des plateformes numériques à des fins de location à court terme et s’occupe généralement de la location à court terme de la propriété. Un gestionnaire immobilier peut être soit le propriétaire du bien, soit un préfet, soit un usufruitier, soit un bailleur, soit un tiers.

Conditions

  1. Le gestionnaire immobilier a été inscrit au « Registre des propriétés résidentielles à court terme » tenu par l’Autorité indépendante des recettes publiques (A.A.D.E.).
  2. Le numéro d’enregistrement dans le registre des biens de résidence de courte durée doit accompagner l’inscription du bien, dans un endroit visible, sur les plateformes numériques, ainsi que dans chaque média.

L’inscription au registre des propriétés de courte durée est faite pour les biens loués.

Par décision conjointe des ministres de l’économie et du développement, des finances et du tourisme, pour des raisons liées à la protection du logement, des zones géographiques peuvent être déterminées, où les restrictions sur la cession de biens immobiliers en location à court terme s’appliqueront comme suit:

  1. La location à court terme de plus de deux (2) propriétés par numéro de TVA ne doit pas être autorisée pour chaque bénéficiaire du revenu
  2. La location de chaque propriété ne doit pas dépasser quatre-vingt-dix (90) jours par année civile et pour les îles de moins de dix mille (10 000) habitants par soixante (60) jours par année civile. Le dépassement de cette durée est autorisé, à condition que le revenu total du locateur ou de la sous-location, provenant de tous les biens disponibles pour la location ou la sous-location, ne dépasse pas douze mille (12 000€) euros au cours de l’exercice fiscal considéré.

 

Sanctions et amendes

    1. En cas de non-respect des conditions susmentionnées, une amende administrative de cinq mille (5 000€) euros est infligée aux gestionnaires immobiliers.

    L’amende est un revenu public et est imposée et perçue conformément aux dispositions du Code de procédure fiscale de l’A.A.D.E.

    À partir de la constatation de l’infraction, le gestionnaire d’un bien loué à court terme est tenu de prendre les mesures de conformité nécessaires dans un délai de quinze (15) jours calendaires.

     

    En cas de non-respect des conditions susmentionnées, dans un délai d’un an à compter de l’émission de l’acte d’imposition de l’amende, cette dernière est doublée et, dans le cas de chaque violation ultérieure, au quadruple du montant initialement imposé.

    1. En cas de non-présentation ou de présentation d’une déclaration à court terme inexacte, le gestionnaire des biens est passible d’une amende égale au double du loyer indiqué sur la plate-forme numérique le jour de l’audit.
    2. En cas de retard dans la déclaration de résidence de courte durée, une amende administrative indépendante de cent (100€) euros est imposée.
    3. En cas de non-réponse de la plateforme numérique à la demande de l’Agence A.A.D.E., concernant la fourniture de toute information nécessaire à l’identification des gestionnaires immobiliers ainsi que des propriétés qui y sont affichées, des amendes de 250€ ou 500€ sont imposées, selon qu’il y a obligation de se conformer à des normes comptables simplifiées ou complètes.

Pour l’application des dispositions relatives au bail à court terme, des contrôles peuvent être effectués par des équipes de contrôle mixtes composées d’employés de l’A.A.D.E. et du ministère du Tourisme. En outre, l’assistance de la police financière peut être demandée.

Obligations par cas

  1. Le propriétaire du bien, le préfet, l’usufruitier ou le bailleur, s’il confie la gestion de son bien à un tiers aux fins d’un bail à court terme, a l’obligation de présenter un relevé de renseignements sur le bail immobilier dans lequel il entrera dans ses coordonnées.

    En cas de non-présentation, le même gestionnaire de biens est réputé responsable.

 

  1. En cas de copropriété d’un bien, lorsque le gestionnaire du bien est l’un des copropriétaires, les autres copropriétaires ne sont pas tenus de présenter une déclaration de renseignements de baux immobiliers.

  2. Le propriétaire du bien, le mandataire ou l’usufruitier ou le bailleur, s’il loue un bien avec droit de sous-location, a toujours l’obligation de soumettre l’état de renseignements sur le bail immobilier.

  1. Dans les cas où les gestionnaires immobiliers disposent d’un emblème d’exploitation spécial (EOT), ils ne sont pas tenus de s’inscrire au Registre des propriétés de résidence de courte durée, mais ils sont tenus d’indiquer, à un endroit visible, le numéro de l’emblème d’exploitation (EOT) lors de l’affichage de la propriété sur les plateformes numériques, ainsi que dans tout média.

  1. Le gestionnaire immobilier qui n’a pas d’emblème d’opération (EOT) est tenu de présenter une déclaration de résidence de courte durée par voie électronique qui sera créée par l’A.A.D.E. et ne soumet pas de déclaration de renseignements sur les baux immobiliers.

  1. Les propriétaires de biens fonciers, qui portent les caractéristiques et spécificités des villas meublées touristiques, et qui peuvent les louer en totalité et non pas en partie, à des personnes physiques pour une période de temps, sont également soumis à la même obligation de présenter une déclaration à court terme dans un délai d’une semaine à trois (3) mois, au total par an. Il est interdit de louer successivement au-delà du trimestre de la même année.

Impôt sur le revenu

  1. Le revenu tiré par des personnes physiques de la location à court terme de biens immobiliers est considéré comme un revenu provenant de biens immobiliers, dans la mesure où le bien est loué meublé sans qu’il soit fourni d’autres services autre que la fourniture de linge de lit. Si d’autres services sont fournis, il s’agit d’un revenu provenant d’une activité commerciale.
  2. Les revenus provenant de personnes morales ou d’entités légales provenant de la location à court terme de biens immobiliers, tels qu’ils sont définis au paragraphe précédent, sont considérés comme des revenus immobiliers.

Ce qui précède s’applique aux revenus obtenus à partir de l’année fiscale, du 01.01.2017 et suivantes.

TVA

Les revenus tirés de la location à court terme de biens immobiliers sont exonérés de la TVA.

Possibilité de divulgation volontaire du revenu imposable des années précédentes

En vertu des articles 57 à 61 de la loi 4446/2016, qui concernent la « Divulgation volontaire des documents des contribuables des années précédentes », il est possible de déclarer les revenus provenant de baux à court terme (à partir de plateformes d’années de type Airbnb, etc., réduites), impôts et autres charges supplémentaires, avec un état initial ou modificatif de l’impôt sur le revenu au cas par cas, au cours de l’année d’acquisition du droit de percevoir ces revenus. Il est également possible de soumettre, avec les mêmes dispositions, des déclarations d’informations sur les baux immobiliers soit par location, soit collectivement chaque année, indépendamment de l’existence ou non du numéro de TVA des salariés. Des instructions détaillées sont données dans la loi 1009/2017.

Entrée en vigueur

L’entrée en vigueur et le fonctionnement du Registre des résidences de courte durée ainsi que tous autres détails nécessaires à sa mise en œuvre seront déterminés par décision du Gouverneur de l’A.A.D.E.